Pour mieux me connaitre...
Née en 1967 à Fontainebleau, Véronique Guillou grandit dans un univers imprégné de créativité.
Très tôt, elle dessine, peint puis affine son regard en suivant une formation de graphiste à Paris.
Directrice artistique en agence de publicité pendant plusieurs années, elle explore l’image sous toutes ses facettes avant de poser ses valises en Provence, son port d’attache.
De 2000 à 2004, elle part vivre en Martinique avec sa famille. Elle y découvre la beauté des récifs coralliens et la diversité de la vie sous-marine. C’est à cette période qu’elle commence ses premiers tableaux issus de ses récoltes sur l’île. Du recyclage bien avant que cela ne devienne tendance.
De retour en France, elle abandonne son activité d’artiste pour développer l’entreprise familiale. En parallèle, elle reprend son activité de directeur artistique en free lance.
Toujours attirée par la création, elle conçoit et réalise des aménagements d’intérieur.
En 2020, un tournant s’opère. Elle décide de reprendre son activité artistique et a la chance
d‘avoir un atelier rien que pour elle. Un atelier où l’on sculpte la lumière, où l’on malaxe la matière, où l’on colle les idées avant qu’elles ne s’échappent.
Forte de son savoir-faire, Véronique donne forme à des compositions uniques empreintes de naturel, façonnées telles des sculptures.
Fidèle à un style devenu sa signature, elle a choisi la monochromie dans ses oeuvres.
Le blanc inonde ses créations. Le blanc intemporel, lumineux mais aussi le blanc caméléon qui prend toutes les nuances des autres couleurs selon la lumière, l’environnement et même l’humeur. Indémodable, il peut se réinventer à l’infini pour créer des univers et des ambiances différentes.
Côté inspiration, la nature est souvent présente dans ses créations, et surtout les fonds marins. Nostalgie, sûrement, de ses années en Martinique.
Son travail de recherche sur les matières, l’amène tout d’abord à associer des éléments de récupération de toutes sortes. Du carton à recycler, des matériaux bons à jeter, des végétaux ou des minéraux récoltés dans la nature… tout est susceptible d’être transformé.
Ce sont ces accords et assemblages inattendus qui lui plaisent.
Cependant durant cette période de Covid, les créations restent confidentielles.
Après un premier salon d’art contemporain en octobre 2021, le Sm’art, elle réoriente ses créations vers le papier. Longtemps considéré comme un matériau pauvre, le papier dévoile de plus en plus ses qualités au travers des différentes techniques utilisées.
Source infinie d’inspiration, le papier peut-être sans cesse revisité, transformé et magnifié.
Il est à la fois une matière connue depuis des siècles et délaissée pour son aspect éphémère, léger et fragile. Pourtant si solide, le papier est un matériau noble. Il peut sublimer une matière plutôt banale pour en faire une oeuvre d’art délicate et aérienne.
Ses possibilités sont immenses. Il offre une flexibilité qui permet toutes les fantaisies.
La fantaisie d’innover et de transformer la «sculpture traditionnelle» en une sculpture d’ombre et de lumière. De légéreté et de puissance.
Les expositions s’enchainent dans sa région. Le public est sensible et curieux à cette approche de l’art. Elle apparait un peu comme un «ovni blanc» dans cet univers coloré et résiné.
Lors d’un salon à Paris, on lui propose d’exposer en juin 2023 au salon Révélations au Grand Palais Ephémère. Pour l’occasion, elle y présente sa nouvelle collection Coralia. Elle exprime par sa couleur blanche, le problème majeur des coraux. Leur blanchissement et leur extinction. Ses oeuvres sont à la fois l’expression de toute la beauté du monde sous-marin et la disparition d’un monde indispensable à la planète. Son travail séduit et des maisons de luxe commencent à la suivre.
Délaissant petit à petit les salons pour les particuliers, elle expose en janvier 2024 au salon Maison & Objet dans l’espace Craft. Sa dernière collection Nymphéas est un succès et surtout «Hymne au Printemps». Les Nymphéas séduisent le monde du luxe et les décorateurs d’intérieur. En France et à l’international. Elle affirme son empreinte dans l’univers de l’art et du design.
En septembre 2024, elle revient au salon Maison & Objet avec une collection entre l’ombre et la lumière. La collection Mountains. Une belle édition qui ne laisse pas indifférents les décorateurs et architectes.
Un bel article lui est dédié dans la rubrique «Talents» du magazine Art et Décoration du mois de décembre.
Regrettant un peu de pas avoir commencé plus tôt cette activité, elle dit régulièrement: «je n’ai plu de temps à perdre, il faut que j’avance». Un projet lui trotte dans la tête depuis quelques mois. Réaliser une grande composition alliant ses diverses techniques. Le défi sera non seulement de la créér en un temps record entre les commandes en cours mais aussi de la transporter. D’où le choix d’un quadriptyque de 2m70 par 2m. «Le Jardin d’Eden» est une œuvre qui se déploie en quatre parties, créant une composition harmonieuse et captivante.
Ce tableau, se distingue par sa couleur blanche immaculée, qui évoque la pureté et la sérénité. Chaque section du tableau semble raconter une histoire, invitant le spectateur à explorer les thèmes de la création, de la nature et de l’harmonie.
La texture délicate du papier ajoute une dimension tactile à l’œuvre, permettant à la lumière de jouer sur sa surface et de créer des ombres subtiles qui animent l’ensemble.Ensemble, les quatre parties forment un paysage onirique, où l’imaginaire et le réel se rencontrent. Ce tableau est une célébration de la beauté et de la tranquillité, nous transportant dans un monde où l’Eden est à la fois un lieu de paix et une source d’inspiration. L’harmonie parfaite.
Exposé en janvier 2025 au salon Maison & Objet, il remporte un grand succès.
La suite de l’aventure s’écrira dans les prochains mois...